Mutualisation et rôle de l’échelon régional dans la mise en œuvre des projets smart city

Article d’Emilie COQUEL.

À l’heure de l’émergence de projets smart city de plus en plus nombreux et divers au sein des collectivités, les mutualisations doivent être encouragées afin de rompre avec la concurrence territoriale nuisible à l’émergence d’une vision projet consolidée et à la mise en place de stratégies concrètes de développement et d’innovation.

Il revient à chacune des collectivités de mettre en place leur stratégie en matière de transition numérique et de smart city afin de favoriser une meilleure attractivité et compétitivité des territoires. Pour ce faire, tous les échelons doivent développer des solutions à la fois techniques, juridiques et économiques – nécessitant en amont un réel effort de formation – afin de répondre aux enjeux de la ville intelligente. Ce processus nécessite de repenser leur organisation interne, leurs dispositifs, l’évolution de leurs systèmes d’information.

Sur le plan juridique, les collectivités doivent sans cesse réinventer leur stratégie numérique en faisant face à un empilement d’obligations légales et réglementaires (évolution de la carte des intercommunalités, répartition des compétences, enjeux budgétaires, ouverture des données publiques, protection des données personnelles). En outre, toutes les compétences des collectivités territoriales sont susceptibles d’être concernées par le concept de smart city (mobilité, déchets, éclairage public notamment). Elles doivent ainsi être en mesure de développer des projets qui soient transversaux et innovants tout en permettant de limiter la dépense publique.