Big data dans les territoires : comment garder la main ?

Depuis toujours les administrations produisent et gèrent de la donnée. Mais depuis quelques années elles font face, comme la société tout entière, à une véritable révolution de la data. D’un côté, le volume des données produites ou disponibles croît de façon exponentielle. De l’autre, les usages changent et de nouveaux outils envahissent la sphère publique : plateformes de publication, datavisualisation, algorithmes d’aide à la décision, parfois même dotés d’intelligence artificielle. Les collectivités territoriales s’organisent. L’idée d’une «fonction data» émerge, d’abord dans quelques métropoles pionnières, maintenant dans des territoires de toutes tailles.

Dans ce numéro d’Horizons publics, un voyage au Canada permet d’évoquer le projet fou de «ville Google» à Toronto et de découvrir des modèles alternatifs. En France, le rôle des collectivités est interrogé. Il est question des plateformes mondiales qui collectent et gèrent des données massives, impactent – et parfois perturbent – les politiques publiques. Des réponses éthiques et politiques sont possibles. Elles se construisent avec le concours d’acteurs privés. L’enjeu est de taille et les risques sont identifiés : ne rien faire et laisser progressivement se mettre en place un asservissement de la gestion territoriale ou garder la main et faire du big data un levier de l’action publique.

Un dossier coordonné par Jacques Priol, fondateur du cabinet CIVITEO et président de l’observatoire Data Publica

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